Du 4 au 27 novembre 2022 – Exposition photographique, dans le hall de L’Arande.
Crée en 2002, issue d’un petit groupe de photographes amateurs ou professionnels, passionnés d’images en général et de photographies en particulier, l’Association Contact Images a organisé 11 éditions des Rencontres Photographiques du Genevois, chacune suivant un thème imposé, dans différents sites et supports de Saint Julien en Genevois dans le but de promouvoir la photographie sous toutes ses formes.
Aujourd’hui, six membres se retrouvent pour vous exposer leur projet personnel sur un thème libre qui leur tient à cœur:
Isabelle Gacon: « Les bucoliques »
Au cours de mes balades champêtres, je suis toujours émerveillée par la grâce, la finesse et la beauté des joyaux de la nature.
Ils suscitent en moi admiration, curiosité et apaisement : un excellent remède à la morosité !
Sébastien Fanget: « Spicilège »
De l’astrophotographie avec quelques grands « objets » majestueux du ciel nocturne, jusqu’aux tout petits sujets comme les insectes, plantes et autres joyeusetés graphiques, en passant par les panoramiques et en particulier les « petites planètes » ou encore le paysage, Spicilège constitue finalement une sélection assez éclectique de mes photos, mais qui suit toutefois un certain fil conducteur :
la place de l’humain dans son environnement (le tout sans jamais mettre un seul bipède dans le cadre!).
Caroline Fernandez: « L’Équilibre du Monde »
« L’Equilibre du Monde est un travail de patience, de chance et de hasard. C’est une représentation du caractère fragile et éphémère des cycles de la vie au regard de l’urgence climatique que nous vivons.
Ici les réalités s’entremêlent. L’enfance et la nature s’imbriquent l’une l’autre pour ouvrir le questionnement sur l’empreinte que nous laisserons à la Terre malgré le caractère éphémère de notre passage.
Le procédé naturel qu’est la photosynthèse se veut aussi aléatoire que fragile. A l’image de la Terre, chaque feuille est unique et ne peut être à nouveau reproduite. Les feuilles sont ensuite scannées en HD avant d’être agrandies et tirées sur papier Fine Art 60×90 en tirages limités à 3 exemplaires. »
Luc Naville: « D.I.Y – Les racines »
Loin du show-business, comme un hommage à un courant musical, à une culture, aux pionniers du D.I.Y (Do it yourself) :
Les musiciens punks.
Sophie Girod: « Evasion »
Des images traitées pour exprimer l’évasion…
… ou comment s’extirper de la réalité, se soustraire à une emprise, à une monotonie, à un quotidien…
Vincent Brunetière: « Street Heart »
Le Street art est un mouvement artistique contemporain totalement éphémère qui se définit comme l’art des endroits publics, celui qu’on retrouve dans nos rues, sur nos murs. Celui auquel on ne prête pas toujours attention, mais qui peut réserver de belles surprises. Il se présente sous diverses formes : graffiti, graffiti au pochoir, création d’affiche, pastel.
Ce type d’art contemporain est une tribune pour les artistes qui peuvent exprimer ce qu’ils souhaitent et l’afficher au grand jour, à la vue de tous. Plus que tous les autres courants avant lui, le street art flirte avec l’illégalité. Art vandale, porteur de message, le l’art urbain ne cesse de provoquer, choquer, émouvoir.
La photographie joue un rôle de conservation, avec certaines limites, les
artistes appréciant cette fragilité de l’éphémère.